Les blessés furent hissés dans la charrette et étendus sur les matelas, pendant que les morts étaient déposés dans l'autre charrette qui avait protégé notre arrière.
Les paysans, qui en étaient possesseurs, bien loin de faire des objections contre cette façon de disposer de leur bien, nous aidèrent de leur mieux, en serrant les sous-ventrières et bouclant les traits.
Moins d'une heure après le combat, nous avions repris notre marche et nous jetions à travers le crépuscule un dernier regard sur des taches sombres et éparpillées qui marquaient la route blanche.
C'étaient les corps des dragons qui indiquaient l'endroit où nous avions été victorieux.