Loe raamatut: «Un De Trop»
Table of Contents
Books by Bailey Bradford
Title Page
Legal Page
Book Description
Dédicace
Informations relatives aux marques déposées
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Épilogue
More exciting books!
À propos de l’auteure
Pride Publishing books by Bailey Bradford
Single Books
Southwestern Shifters
Southern Spirits
Love in Xxchange
Leopard’s Spots
Mossy Glenn Ranch
Spotless
Mystic Tattoos
Valen’s Pack
The Vamp for Me
Calendar Men
Wild Ones
City Shifters
Fire and Flutter
Coyote’s Call
Power
Intrinsic Values
Hooked on You
Triple Threat
Anthologies
What’s his Passion?: Unexpected Places
What’s his Passion?: Unexpected Moments
Racing Hearts: The Lonely Ones
Mystic Tattoos
UN DE TROP
BAILEY BRADFORD
Un de trop
ISBN # 978-1-80250-071-4
©Copyright Bailey Bradford 2016
Traduction de l’anglais (États-Unis) au français par Julien Dross 2021
Illustration de couverture par Posh Gosh ©Copyright novembre 2016
Pride Publishing
Ce document est une œuvre de fiction. Tous les personnages, lieux et événements sont issus de l'imagination de l'auteur et ne doivent pas être confondus avec des faits réels. Toute ressemblance avec des personnes, vivantes ou décédées, des événements ou des lieux est purement fortuite.
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit, que ce soit par impression, photocopie, numérisation ou autre, sans l'autorisation écrite de l'éditeur, Pride Publishing.
Les demandes doivent être adressées en premier lieu, par écrit, à Pride Publishing. Les actes non autorisés ou restreints en rapport avec cette publication peuvent entraîner des poursuites civiles et/ou pénales.
L'auteur et l'illustrateur ont fait valoir leurs droits respectifs en vertu des lois sur le droit d'auteur, les dessins et les brevets de 1988 (telles que modifiées) pour être identifiés comme l'auteur de ce livre et l'illustrateur de l'œuvre.
Publié en 2021 par Pride Publishing, United Kingdom.
Pride Publishing est une filiale de Totally Entwined Group Limited.
Premier tome de la série
Mystic Tattoos
Ne reniez pas les forces mystiques présentes en ce monde...
Casey a passé la majeure partie de sa vie adulte à travailler au succès de son entreprise. Sa mère veut cependant avant tout qu’il se construise une vie avec un homme bien. Casey n’aurait rien contre, mais il n’a pas eu le temps de trouver chaussure à son pied. Le jour de son quarantième anniversaire, il sort avec des amis et finit ivre après en avoir bu « un de trop ».
Le lendemain matin, au réveil, il constate la présence d’un sensuel étranger dans son domicile, ainsi que celle d’un nouveau tatouage quelque peu douloureux sur sa poitrine. Il n’a aucun souvenir de la nuit passée, mais il ne met quand même pas longtemps à réaliser que l’inconnu, Ed, est quelqu’un qu’il désire apprendre à bien mieux connaître.
Si le destin et les étoiles — ce genre de fatras mystique — veulent bien s’aligner, Casey et Ed pourraient bien avoir leur « et ils vécurent heureux pour toujours », avec un petit coup de pouce d’un mystérieux tatoueur et de son salon capable de disparaître et réapparaître.
Dédicace
Cette histoire est dédiée à toute personne qui croit en l’amour et la magie.
Informations relatives aux marques déposées
L’auteure reconnaît la mention, dans cette œuvre de fiction, d’une marque verbale, et reconnaît son statut en tant que telle et ses propriétaires, à savoir :
Jack Daniel’s, appartenant à la société Brown-Forman.
Chapitre un
« Oh, bon sang, j’ai mal à la poitrine », se plaignit Casey Allen en tressaillant de douleur.
Les palpitations qui venaient de la partie supérieure gauche de son torse étaient par-dessus le marché accompagnées de jumelles émanant de sa tête. Cela lui laissa la même impression que s’il avait attrapé un coup de soleil. Il avait bien trop bu la nuit passée et en payait désormais le prix. Mais bon, il n’aurait qu’une seule fois de sa vie quarante ans, mis à part si toutes ces personnes qui disaient « YOLO » ou affichaient cet acronyme sur leurs habits se fourvoyaient en vérité et que la réincarnation s’avérait être une réalité. Il ne parvint pas à trouver un nouvel acronyme humoristique qui correspondrait à une telle situation.
Toujours était-il qu’il risquait bien de ne pas atteindre ses quarante-et-un ans s’il se saoulait à nouveau comme la veille. Il avait l’impression que son crâne était sur le point d’exploser, et dire que son estomac était dérangé aurait été un euphémisme. Pour finir, il y avait cette douleur au niveau de son torse.
Casey se redressa en position assise. Il était dans son lit, ce qui était déjà une bonne chose. Lorsqu’il avait encore la vingtaine, il lui était parfois arrivé de se réveiller dans le lit d’un inconnu et de devoir effectuer la fameuse « marche de la honte » jusqu’à chez lui avec une gueule de bois plus ou moins modérée. Il n’avait heureusement jamais eu de rapports sexuels en étant complètement « déchiré ». Sa conscience l’en aurait empêché.
Il avait été de sortie avec six de ses employés la nuit passée car ils avaient insisté pour qu’ils fêtent son anniversaire, et ils s’étaient tous bien amusés ; du moins le croyait-il. Ses souvenirs de l’événement étaient, à vrai dire, plutôt flous. Il savait qu’ils avaient beaucoup ri et plaisanté à propos de son « vieil âge ». Une chose était cependant certaine : vu son état actuel, il était peut-être temps qu’il s’admette à contrecœur à lui-même qu’il ne pouvait plus passer une nuit entière à s’enivrer jusqu’à l’évanouissement. Il devait bien finir par devenir mature en tout point un jour. Sa mère ne cessait d’ailleurs de le lui répéter. Casey aurait pu rire à cette pensée, s’il n’avait pas craint que cela ne lui cause encore plus de douleur.
Il possédait sa propre entreprise de consultation écologique, « Good to Go Green »1, et était propriétaire de son domicile. Ses employés effectuaient bien leur travail, et il était même en passe d’ouvrir une filiale à Austin grâce à la demande toujours plus grande dans le domaine du bio et de l’écologique. Néanmoins, ce que sa mère entendait surtout par « devenir mature en tout point » était qu'il se trouve un gentil compagnon et se construise une vie avec. Elle l’avait harangué à ce sujet la veille encore, au téléphone, ce qui était sans doute la raison pour laquelle il y pensait maintenant. Cela faisait déjà une décennie que sa mère lui disait vouloir devenir grand-mère. Même s’il avait espéré qu’elle se contenterait du fait que son petit frère et sa petite sœur avaient eu des enfants avec leurs époux respectifs — qu’elle aimait naturellement également tous —, il semblait qu’il ne connaîtrait pas la paix tant qu’elle n’en aurait pas encore quelques-uns de plus à aimer grâce à lui.
Ce n’était pas comme s’il évitait de s’engager. Il s’était énormément investi dans le succès de son entreprise durant les quinze dernières années. Les quatre ou cinq premières n’avaient d’ailleurs pas été faciles. Il avait dû livrer des pizzas en temps partiel pour pouvoir payer son loyer. Le monde avait cependant fini par vouloir « devenir plus vert », et son business avait alors décollé. Bon sang, il avait juste été très occupé ; il n’avait pas activement cherché à fuir des responsabilités supplémentaires.
Casey grogna, ferma les yeux, et se massa le front. Il cogitait bien trop pour un gars avec une telle foutue gueule de bois. Le fracas dans son cerveau allait finir par l’achever. Il porta son autre main à sa tempe et entendit un bruit de froissement alors qu’une nouvelle vague de douleur fut émise par sa poitrine. On aurait dit le son d’un emballage en plastique. Hein ?! Il ouvrit les yeux et baissa le regard vers l’origine du bruit.
« Oh putain de merde ! »
Il pensa à la réaction de sa mère. Et de son père. Ils n’allaient pas être fous de joie. Il était, certes, un adulte, mais il n’avait quand même pas envie de se faire houspiller par ses parents. Sa mère allait sans doute péter un boulon, et son père secouer sa tête avec tristesse comme si son fils avait fait la chose la plus stupide au monde. Ils n’avaient aucun problème avec son homosexualité, mais avec les tatouages ? Il allait avoir droit au discours de condamnation aux flammes de l’Enfer.
Bon, il exagérait peut-être un peu, mais il se l’autorisa, car il se sentait très mal et s’était, apparemment, laissé tatouer. En état d’ivresse. Ses amis n’avaient visiblement pas rempli leur rôle, à savoir celui de ne pas le laisser faire quoi que ce soit de stupide. Non ; ce n’était pas juste de penser ça. Il avait fait ce choix lui-même et, même si cela avait été sous l’effet de l’alcool, il n’en était quand même que le seul responsable.
Une pensée lui vint soudain : ce tatouage n’était peut-être même pas permanent. C’était peut-être une de ces situations qu’on pouvait voir dans des vidéos, où un type bourré se réveillait en croyant s’être fait tatouer le visage ! Casey pinça le plastique et laissa échapper un gémissement. La peau qu’il recouvrait faisait définitivement réellement mal, et il lui sembla même que du sang se trouvait sous le plastique, ce qui était logique si une aiguille avait percé sa peau à de multiples reprises.
« Merde, qu’est-ce que j’ai fait ? »
Il était foutu. Ils devaient se réunir pour dîner en famille le soir même pour fêter son anniversaire et, entre les embrassades et les accolades, on allait sans doute appuyer plusieurs fois sur son tatouage. Même s’il parvenait à le cacher — ce qui était possible avec un simple T-shirt —, il aurait quand même mal.
« Sans parler du suintement. Oh, quel mot dégueulasse. »
Il fixa le tatouage avec un regard mauvais. Il n’arrivait même pas à comprendre ce que c’était. Frustré, il se saisit du bout de bande adhésive qui maintenait le plastique en place au niveau de son bord supérieur et l’arracha. Le film resta collé à sa poitrine à cause d’une espèce de substance visqueuse qui résultait peut-être des dommages causés par le tatouage ou était peut-être un baume de soin, ou un mélange de ces deux idées, ainsi qu’à cause de la bande adhésive collée sur son bord inférieur. Plutôt que de retirer le reste du plastique, Casey essaya de comprendre pourquoi trifouiller tout cela ne lui avait pas fait aussi mal qu’il ne l’aurait pensé. Il ne mit pas longtemps à réaliser que c’était car la majorité des poils sur son torse avaient disparu. Casey n’avait pas pleurniché depuis une trentaine d’années, mais il le fit à cet instant.
« J’aimais bien mes poils de torse !
— Moi aussi, mec, mais t’as insisté pour te faire tatouer, donc bon… »
Casey échappa un cri perçant aussi peu viril que cela lui était possible ; ce pour quoi il se flagella mentalement, car l’homme qui se tenait dans l’encadrement de la porte de sa chambre à coucher était absolument canon. Grand et musclé, il avait les cheveux blond platine et ses yeux étaient d’un vert perçant. Il était presque aussi parfait qu’un mannequin, si on ignorait la petite bosse sur l’arête de son nez et la petite cicatrice au niveau du coin gauche de sa bouche. La forme en croissant de lune de cette dernière faisait remonter ses lèvres légèrement plus haut de ce côté. Ses lèvres généreuses et sexy.
Quoi que ce fût qui s’était passé durant cette nuit, Casey n’avait aucune idée de comment il avait pu oublier la présence d’un homme aussi beau dans son domicile. Il fallait qu’il fasse en sorte de ne plus jamais finir aussi ivre.
1 « Bon pour le passage au vert. » « Passer au vert » signifie ici adopter des comportements plus écologiques ; moins défavorables à l’égard de l’environnement.
Tasuta katkend on lõppenud.