Loe raamatut: «Le Livre Des Valeurs»

Préface

Introduction

Acceptation

Responsabilité

Allégeance

Ambition

Appréciation

Beauté

Bienfaisance

Bravoure

Bushido

Bienveillance

Attention

Personnage

Chasteté

La gaieté

Engagement

Compassion

Confiance

Considération

Contentement

Coopération

Courage

Courtoisie

Créativité

Curiosité

Décorum

Défiance

Fiabilité

Détachement

Détermination

Dévotion

Dignité

Diligence

Discernement

Discipline

Pouvoir discrétionnaire

Eloquence

Empathie

Endurance

Enthousiasme

Éthique

Excellence

Foi

Fidélité

Fidélité

Flexibilité

Focus

Abstention

Pardon

Fortitude

Liberté

Amitié

Frugalité

Générosité

La douceur

Grace

Gracieuseté

Gratitude

Grit

Le bonheur

Utilité

Honesty

Honneur

Espoir

Humilité

Humour

Idéalisme

Impartialité

Innocence

Intégrité

Joie

Justice

Gentillesse

Connaissance/étude

Amour

Loyauté

Douceur

Pitié

Modestie

Modération

Moralité

Fortitude

La noblesse

Ouverture

Optimisme

L’ordre

Patience

Paix

Perfection

Persévérance/persistance

Piété

Plaisir

Politesse

Fierté

Prudence

Ponctualité

Pureté

Finalité

Fiabilité

Remords

Réputation

Résilience

Résoudre

L’ingéniosité

Responsabilité

La retenue

Justesse

Respect de soi

Sensibilité

Sérénité

Silence

Simplicité

Sincérité

Sobriété

Spontanéité

Solidité

Substance

Tact

Tempérance

Ténacité

Economie

Tolérance

Ténacité

Tranquillité

Hommage

Fiabilité

Vérité

Comprendre

Bravour

Véracité

Vitalité

Vertu

Sagesse

Merveille

Travail

Zèle

À propos de l’auteur

Préface

POURQUOI CE LIVRE

La société est devenue trop décontractée, de la tenue vestimentaire à la parole. Les comportements ont suivi, tout comme les attitudes et les sentiments. Les pages de ce livre renferment des principes anciens qui sont aussi pertinents aujourd’hui qu’ils l’ont toujours été, et qui n’entravent pas la liberté dans la société, mais encouragent plutôt l’harmonie et une saine expression des conventions sociétales. La morale est aussi applicable au mode de vie d’aujourd’hui qu’elle l’était dans le passé.

Nos valeurs morales n’ont pas été perdues. Elles sont parfois affichées dans une gloire magnifique, comme dans le musée commémoratif du 11 septembre ; à d’autres moments, elles semblent être en sommeil. Pourtant, elles sont présentes en chacun de nous, et comme le plant qui éclate dans la neige fraîche, elles finissent par élever leur cœur et par briller vers la lumière.

J’ai écrit ce livre sans vouloir prêcher, sans invoquer la religion, et sans défendre une philosophie particulière. Il est cependant clair que certains comportements causent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent, et qu’il nous incombe donc d’examiner nos systèmes de pensée et de croyance afin d’engendrer autant de plaisir et de bonheur que possible pour nous-mêmes et pour ceux avec qui nous interagissons. Ce livre ne doit pas être considéré comme un maître d’œuvre, mais doit servir de phare, de guide pour la pensée et le comportement.

Vous constaterez peut-être que certaines citations et le texte qui suit se recoupent ; en effet, certaines des valeurs décrites ont une signification et une connotation communes.

Les citations qui suivent sont tirées de personnalités historiques et contemporaines. J’ai essayé, dans la mesure du possible, d’attribuer à chacune d’entre elles une signification appropriée.

Yaël Eylat-Tanaka, 2014

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Introduction

“Aspirez à la décence. Pratiquez la civilité les uns envers les autres. Admirez et imitez les comportements éthiques où que vous les trouviez. Appliquez une norme rigide de moralité à votre vie ; et si, périodiquement, vous échouez ¬ comme vous le ferez sûrement ¬ ajustez votre vie, pas les normes”.

~Ted Koppel

Depuis le début des temps, des codes moraux ont régi la société. La morale était un ensemble de règles de comportement qui permettait la coexistence des êtres vivants. Ces êtres vivants comprennent non seulement les êtres humains, mais aussi certains membres du règne animal - lions, hyènes, loups et plusieurs autres espèces. Des règles ont dû être élaborées afin d’établir un ordre de préférence acceptable et d’attribuer un rôle au statut du mâle alpha par rapport au jeune mâle en ce qui concerne les droits d’accouplement ou d’alimentation au sein de cette société, tout cela dans le but d’une coexistence harmonieuse et d’une interaction harmonieuse des membres du groupe. Si l’ordre de préférence entre les animaux est resté assez constant et prévisible pour établir un comportement acceptable, ce n’est pas le cas chez les humains.

Au fur et à mesure de l’évolution de la civilisation, de nombreuses règles qui avaient été si utiles pour promouvoir et soutenir des sociétés prospères ont été examinées, testées et reconfigurées en faveur de l’attitude actuelle, beaucoup plus détendue et plus prudente, qui se reflète dans toutes les facettes de la société contemporaine, du manque de scrupules dans les affaires à la cupidité et au mensonge de Wall Street, de la politique au lit conjugal. Ce changement d’attitude a également entraîné une épidémie d’anxiété et de dépression qui sévit dans le monde moderne.

Il ne s’agit pas d’une convocation à revêtir le manteau de l’étoffe, ni d’une approbation à épouser une foi particulière. Il s’agit de la pertinence intemporelle de certaines règles de comportement qui vont bien au-delà des simples courtoisies superficielles ; des règles de comportement qui sont universelles, qui s’étendent sur toute notre vie, tant dans notre psyché que parmi nos frères.

Les humains sont imparfaits. Nous sommes dotés de toutes les qualités et de tous les potentiels qui peuvent faire de nous des héros ou des méchants. Il s’agit donc d’une question de choix, de décider du chemin que prendra notre vie, de notre rôle dans le monde et de l’héritage que nous laissons derrière nous.

Des hommes et des femmes sages ont déjà exprimé ces pensées. Des lèvres éloquentes de Winston Churchill aux espoirs ministériels sincères de Mandela, de Michael Jackson et Oprah Winfrey à George Washington et Voltaire. La paix, la foi et la charité ne sont pas simplement de nobles paroles entendues en chaire ; elles ne sont pas démodées et sans importance - au contraire : elles sont aussi pertinentes et significatives aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été.

Trouvez votre âme au milieu de ces mots.

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Acceptation

“Car après tout, la meilleure chose que l’on puisse faire quand il pleut, c’est de laisser pleuvoir.” ~Henry Wadsworth-Longfellow

Nos vies sont marquées par le changement. Le changement est la seule constante. Pourtant, combien de fois nous efforçons-nous de changer notre environnement, de changer les personnes qui le composent, ou leurs réactions et les comportements qui en découlent ? Le changement est souvent hors de notre contrôle. Du mauvais temps à des moments inopportuns au comportement des autres, nous ne pouvons pas changer ce qui a été, ni largement manipuler ce qui sera. Nos souvenirs d’enfance sont gravés dans nos esprits, parfois intacts, souvent déformés par les émotions et les interprétations ; et ce qui s’est passé il y a une seconde, comme une mauvaise nouvelle, fait tout autant partie de notre passé. Pourtant, nous tournons en rond, nous tourmentant avec des pensées sur ce qui aurait pu être, sur ce que nous aurions pu faire différemment, sur ce que nous aurions pu dire, ou même sur ce que d’autres auraient pu ou auraient dû dire ou faire, sans penser à l’impossibilité de changer ce qui est.

Si une amie a dit quelque chose de blessant, il est inutile de penser à ce qu’elle aurait dû dire ; il est insensé de rester éveillé la nuit en pensant à ce que nous aurions pu répondre en retour. C’est fait. C’est du passé. Il n’y a qu’à accepter ce qui est. Cela a pu être blessant, et nos sentiments douloureux doivent être reconnus et acceptés. En effet, c’est seulement à partir de l’acceptation que tout changement peut se produire.

Cessez de vous livrer à une gymnastique intellectuelle en vous inquiétant de ce que vous ne pouvez pas changer..

Responsabilité

“Il est mal et immoral de chercher à échapper aux conséquences de ses actes.” ~Mahatma Gandhi

Une expression à la mode a évolué dans notre lexique quotidien : Je suis responsable. Il semble que tout le monde, des PDG aux hommes politiques, porte un manteau de “responsabilité”. Le mot - et le sentiment - est devenu si courant et populaire qu’il perd presque son sens. En témoignent les discours fleuris de certains notables qui prononcent ces mots, mais semblent s’en sortir sans les conséquences d’une telle responsabilité “assumée”.

Que signifie être responsable ? Sans justifier les erreurs, rationaliser les mauvais jugements ou blâmer la désinformation, comment gérer ce fardeau de la responsabilité ? Pouvons-nous trouver des raisons convaincantes pour expliquer une situation ?

Être responsable de ses actions et des résultats de ses choix et décisions signifie que la responsabilité nous incombe. Entièrement. Nous créons tout ce qui nous arrive, en bien ou en mal. En effet, rien n’arrive par lui-même. Nous ne sommes pas des victimes, nous ne sommes pas impuissants. Tout dans notre vie est là à cause d’un choix que nous avons fait. Nous ne pouvons pas blâmer les autres pour la situation dans laquelle nous nous trouvons.

L’idée que nous créons tout dans notre vie est parfois très difficile à accepter, car elle peut être un poids formidable à porter. Mais il est aussi extrêmement libérateur, car si nous nous rendons compte que nous avons créé quelque chose d’indésirable, même si c’est inconsciemment ou par inadvertance, nous pouvons aussi créer le contraire. Nous n’avons pas besoin d’attendre la charité des autres pour nous sortir de notre misère.

Lorsque des événements échappant à notre contrôle font des ravages, nous portons toujours la responsabilité de la manière dont nous allons réagir à ces événements. Une catastrophe majeure, une maladie, un décès - tout cela peut être une occasion d’apprendre et de grandir, d’aiguiser la lame, de renforcer la branche.

Quelle que soit la situation - chômage, obésité, relation brisée - en acceptant que nous sommes au centre de la situation, et que nous avons joué un rôle dans la situation, nous nous libérons de la fébrilité, et commençons à ouvrir les portes à des solutions et à une vie redessinée.

Allégeance

“La vérité est un tyran - le seul tyran auquel nous pouvons donner notre allégeance. Le service de la vérité est une question d’héroïsme..” ~John F. Kennedy

L’allégeance est l’engagement envers une cause ou un peuple. C’est la loyauté, et la volonté de suivre un prétendu héros, ou de se soumettre aux règles d’une cause. L’allégeance à une équipe sportive, par exemple, consiste à l’encourager dans la gloire ou dans l’échec, tout en restant loyal malgré les pertes répétées. L’allégeance à un personnage de télévision se manifeste également par la volonté de suivre les actions du personnage tout au long de la série. On fait preuve d’allégeance à sa famille lorsque ses membres ne sont pas tout à fait attirants. La loyauté ne diminue pas lorsque l’allégeance est forte.

Ambition

“L’intelligence sans ambition est un oiseau sans ailes.” ~Salvador Dali

Comment l’ambition s’accorde-t-elle avec les valeurs ? N’avons-nous pas tous entendu dire que l’ambition est un mal, qui pousse les hommes à toutes sortes de comportements sans scrupules ? En effet. Mais l’ambition a aussi un trait motivant : celui de pousser à l’action. C’est bien beau de trouver une idée lumineuse, mais comment la mettre en œuvre ? L’ambition est la faim qui nous pousse à atteindre un but souhaité, par le travail et la détermination, par la curiosité et la moelle.

Appréciation

“S’attarder sur la beauté de la vie. Observez les étoiles, et voyez vous courir avec elles.” ~Marcus Aurelius

L’appréciation est la reconnaissance de quelque chose. Le mot est utilisé pour désigner les remerciements, et en fait, l’appréciation est étroitement liée à la reconnaissance - pour un travail bien fait, ou pour les cadeaux que l’on a reçus, qu’ils soient matériels ou autres. Appréciez ce que vous avez, dans toute sa gloire. Lorsque quelqu’un dit “J’apprécie cela”, cela signifie généralement qu’il vous remercie. Mais l’appréciation en tant que valeur intérieure va beaucoup plus loin : Elle reconnaît et valorise les contributions et les dons profondément ressentis.

La reconnaissance d’un travail bien fait est un cadeau, donné librement et sincèrement. La sincérité ne peut être feinte. Une appréciation sincère n’est pas de la flatterie. La flatterie n’est pas sincère et n’est donc pas agréable ; en fait, elle peut même être humiliante et condescendante. Mais la reconnaissance sincère est aussi profondément ressentie. Les mots utilisés, la façon dont ils sont utilisés, le langage corporel et la situation dans laquelle ils sont utilisés sont tous des éléments essentiels qui sous-tendent ce qui est authentique, mérité et, en fin de compte, une approbation et des remerciements agréables.

Beauté

“Pour des lèvres attrayantes, dites des mots de gentillesse.

Pour de beaux yeux, cherchez le bien chez les gens.

Pour une silhouette mince, partagez votre nourriture avec les affamés.

Pour de beaux cheveux, laissez un enfant y passer ses doigts une fois par jour.

Pour l’équilibre, marchez en sachant que vous ne marchez jamais seul.

Les gens, plus que les choses, doivent être restaurés, renouvelés, revivifiés, récupérés et rachetés.

N’oubliez pas que si vous avez besoin d’un coup de main, vous en trouverez un au bout de chacun de vos bras.

En vieillissant, vous découvrirez que vous avez deux mains, l’une pour vous aider vous-même et l’autre pour aider les autres”. ~Sam Levenson

Le grand philosophe Mortimer Adler a parlé d’esthétique, ou de ce que signifie la beauté au-delà des goûts personnels ou des accords conventionnels. Dans le langage courant, lorsque les gens utilisent des mots tels que “beauté” ou “beau”, ils signifient généralement quelque chose qu’ils pensent subjectivement agréable à l’œil. Le concept d’esthétique philosophique a en quelque sorte échappé à la conscience conventionnelle.

La définition de Saint Thomas d’Aquin de la beauté comme étant ce qui plaît à l’œil humain tend à soutenir le subjectivisme. Pour “être vu”, il faut remplacer “être vu” par “être vu”. Ce que dit saint Thomas d’Aquin, c’est ce qui, lorsqu’on le voit, nous procure du plaisir, que nous appelons la beauté. Différentes personnes tirent un tel plaisir de différents objets. Elles ont des goûts différents. Ce qu’une personne trouve agréable, une autre pourrait le voir sans aucun plaisir.

Cependant, il y a un autre aspect de la beauté que la plupart des gens ne prennent pas en compte. Outre le plaisir, il y a l’admirable. Ce qui rend un objet plus admirable qu’un autre, c’est une certaine excellence de l’objet lui-même. Léonard de Vinci a décrit le Triangle d’or comme la symétrie spéciale qui donne une apparence agréable.

Certains doutent encore que la beauté ait un aspect objectif. Ce qui rend souvent une chose belle et admirable est sa propre excellence, ses propres traits inhérents, plutôt que le sens subjectif de celui qui la regarde.

La beauté est la caractéristique d’une personne, d’un animal, d’un lieu ou d’une idée qui donne une impression de plaisir ou de satisfaction. C’est l’interprétation d’une chose comme étant en harmonie avec la nature. Elle peut même donner lieu à des sentiments de bien-être et est donc considérée comme un outil de survie utile.